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Les génériques des immunosuppresseurs

 

Qu’est-ce que le droit de substitution ?

Le principal avantage des génériques est économique : en règle générale, ils sont de 30 à 50% moins chers que les médicaments de marque.

C’est pourquoi la loi autorise (et même incite) le pharmacien à remplacer les médicaments prescrits par leurs équivalents génériques : c’est ce qu’on appelle le droit de substitution.

En général il ne détient qu’un, voire deux, génériques dans son stock et il arrive assez fréquemment que, d’un renouvellement de prescription à l’autre, le patient se voit délivrer une autre marque, qui aura encore une fois une forme différente (taille, forme, couleur, marquage…).

Cellcept® n’est pas le premier immunosuppresseur qui devient généricable. C’est déjà le cas de l'Azathioprine (Imurel®), dont la substitution est parfois proposée, mais aussi de la ciclosporine (Néoral®) et du tacrolimus (Prograf ®), qui n’ont à ce jour pas été génériqués en France, mais qui pourraient très bien le devenir.

Pour le Cellcept®, un très grand nombre de génériques sont apparus en quelques semaines : en décembre 2010, il n’en existe pas moins de neuf. Leurs producteurs s’appellent Accord Healthcare, Dr. Reddy, Teva, Actavis, Intas et Zydus. Il n’est pas exclu que d’autres arrivent peu à peu sur le marché.

 

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