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Réforme du médicament : “le doute devra bénéficier au patient”

 

Les visiteurs médicaux pas interdits mais encadrés

Plus sensible, la réforme évoque aussi la limitation de la visite médicale à l’hôpital à un seul cadre collectif, pour favoriser les échanges entre professionnels de santé et visiteurs médicaux, de façon expérimentale, avant son éventuelle extension à la médecine de ville. Plus globalement, sans l’interdire comme le proposait le rapport de l’Igas, la réforme annonce le lancement d’une concertation rapide sur la « refondation de la visite médicale ».

Du côté de la formation des professionnels de santé, la réforme entend renforcer la connaissance du médicament et de la pharmacovigilance dans les formations initiales, mais également au cours de la formation continue. En la matière, le ministère de Xavier Bertrand évoque l’utilisation de la dénomination commune internationale (DCI), grâce aux logiciels d’aide à la prescription, la transparence des liens d’intérêt appliquée aux enseignants, l’interdiction aux laboratoires de financer toute activité pour les étudiants dans le cadre de leurs études et également le financement de la formation médicale continue des médecins libéraux et hospitaliers par un prélèvement sur l’industrie pharmaceutique.

Enfin, la réforme présentée par Xavier Bertrand réaffirme le rôle central du politique en matière de santé publique. Le ministre de la Santé annonce la création d’un comité stratégique de la politique des produits de santé et de sécurité sanitaire, sous la présidence du ministre, avec la participation de toutes les agences et des directions d’administration centrale.

 

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