SRAS : les greffés sont plus menacés
23 juillet 2003, radio Canada
Les recherches de médecins de plusieurs hôpitaux torontois (University Health Network, University of Toronto et le Hospital for Sick Children) démontrent que les personnes qui ont subi une transplantation d’organes sont plus susceptibles de contracter le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et de le propager.
Pour faire face à cette nouvelle réalité, les hôpitaux ont conçu un nouveau système de dépistage qui devrait permettre d’éviter que des patients devant subir une greffe ne contractent le virus par un organe infecté.
Pendant la crise du SRAS, les restrictions aux transferts de patients entre hôpitaux dans la région de Toronto se sont traduites par la perte de 10 donneurs disponibles, qui auraient pu fournir jusqu’à 30 organes différents.
Les résultats complets sont publiés dans le American Journal of Transplantation.