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Coronavirus : Renaloo demande au Premier Ministre et au Ministre de la Santé de garantir que tout est mis en oeuvre pour que les activités de prélèvement et de greffe rénale se poursuivent durant la deuxième vague

L’évolution de la situation sanitaire fait naître de nouvelles inquiétudes sur les risques d'interruption des activités de prélèvement et de greffe rénale en France.

✅ Pendant la première vague, entre le 16 mars et le 11 mai, l’activité de greffe rénale adulte a été complètement arrêtée. 220 reins, issus de 110 donneurs décédés, ont ainsi été perdus.

✅ Ces constats dramatiques ont donné lieu à une forte mobilisation de Renaloo pour que cette situation ne se répète pas, tant les pertes de chances pour les personnes en attente de greffe ont d’ores et déjà été importantes.

L’Agence de la biomédecine a produit, le 22 septembre, des recommandations prévoyant le maintien des activités de prélèvement et de greffe. Elles précisent que des filières covid négatives doivent être mises en place au sein des établissements et qu’en cas d’impossibilité, la greffe doit pouvoir avoir lieu dans un autre établissement (de la même région ou d’une autre région) réunissant les conditions de sécurité nécessaires.

➡️ Une telle mutualisation des filières entre établissements nécessite bien entendu une réflexion et une organisation en amont.

Or, plusieurs semaines après la diffusion de ces recommandations, alors que les hôpitaux se remplissent de patients Covid et que les déprogrammations se multiplient, nous sommes très préoccupés par l’impossibilité d’obtenir des informations précises sur les dispositions prises sur le terrain.

Renaloo s'est notamment mobilisé sur les réseaux sociaux sur ce dossier, en interpelant en vain plusieurs acteurs régionaux. 

L'Agence de la biomédecine indique qu'il "revient aux ARS et aux hôpitaux, sous l’égide du ministère des solidarités et de la santé, d’assurer la mise en œuvre opérationnelle des recommandations émises au plan national". Elle continue par ailleurs d'écarter les associations de patients de ses échanges avec les professionnels, y compris sur ce dossier.

✅ Renaloo a donc décidé de s’adresser directement au Premier Ministre et au Ministre de la Santé, pour leur demander de confirmer que tout est mis en œuvre pour garantir le maintien des activités de prélèvement et de greffe, quel que soit le contexte épidémique.

➡️ Télécharger le courriel adressé le 26/10 à Jean Castex et Olivier Véran
 

 


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2 Commentaires

  • J’aime bien votre note. Elle fait sourire pour ne pas dire rire. Juste une remarque en passant. Lors de la première vague, il y avait des disparités régionales importantes qui aurait permis de maintenir l’activité de greffe dans certains endroits. A ce jour le coronavirus semble devenir républicain et touche le territoire national avec une belle égalité, donc l’idée de report dans des endroits covid-free est sur le papier très mignonne dans la réalité franchement à coté de la plaque et qui pourra se vanter dans un CHU d’avoir du covid-free de A à Z. Ceux qui le feront seront des menteurs. Quand nous arriverons à 70 ou 80% de patients en réa avec du covid et plus de bloc disponible, je ne suis pas sur que l’activité de prélèvements sera maintenable et que l’activité de greffe possible. Je suis désespéré en écrivant ce que j’écris, je vous l’assure.
    Parfois il faut savoir être réaliste et venir sur le terrain pour savoir ce qu’il se passe plutôt qu’uniquement prendre des postures fort louables par ailleurs.

  • Un sujet difficile : l’équilibre entre désir et réalité ! La réalité nous attaque en pleine face avec ces chiffres galopants qu’on ne peut nier, mais ceux qui, comme moi (et ma donneuse vivante) attendent un feu vert début 2021 pour une transplantation, le désir est fort ! Imaginer que le virus puisse empêcher cette intervention est tout simplement inconcevable !
    Mais qui a la solution ?

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