Accueil › Forums › Sujets connexes › Acharnement thérapeutique ? le cas du patient LAMBERT fait office de jurisprudence ?
- Ce sujet contient 42 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Delta John, le il y a 10 années et 5 mois.
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24 juin 2014 à 20 h 57 min #29254
bye
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28 juin 2014 à 16 h 03 min #29307
J’ai supprimé l’ensemble de la partie HS.
Le sujet reste ouvert.
Tenez vous28 juin 2014 à 16 h 08 min #29308La loi Léonetti impose pour être pleinement applicable que des ,directives anticipées soient laissées PAR ECRIT. Ces directives anticipées sont valables 3 ans me semble-t-il. Or, peu de gens connaissent ce point particulier. Dans ce cas, les médecins s’en remettent aux témoignages des proches. Mais cette situation ne correspond plus au cadre de la loi Léonetti.
Le problème est que s’il y a un désaccord entre les proches, la situation devient invivable et ingérable. C’est le cas de Vincent Lambert avec tous les excès que cela suppose et notamment l’instrumentalisation par les lobbies de la Vie à tout prix, aussi bien que par ceux partisans de l’euthanasie active.
C’est pourquoi il a été demandé à la justice de se prononcer en s’appuyant sur plusieurs rapports d’expertise médicaux rendus au contradictoire des parties.
Moralité,comme pour le don d’organe, il faut formaliser sa volonté par écrit ce qui coupera court à tous les blablabla lobbyistes plus ou moins paranos et instrumentalisant.29 juin 2014 à 0 h 45 min #29314Suites aux propos de Martial, en regardant sur le texte de loi, le médecin se base sur un document écrit datant de moins de trois ans. Ce qui signifie renouvellement
Le cas de Monsieur Lambert demeure dans le cadre de cette loi puisque la situation “le patient n’a pas réalisé de document écrit” est étudiée dans la procédure collégiale ( médecins, experts, rapprochement des témoignages) est inscrite dans le texte de même refus de traitement sans être en fin de vie (mais là c’est carrément flou).
Je suis d’accord que cette partie reste à plus légiférer. et la mise en application des modalités et nature de traitements.
Pour moi, le refus de l’acharnement thérapeutique/ l’accompagnement en fin de vie et l’euthanasie sont des problématiques différentes, même si le résultat final touche à la mort.
De facto, un est légal l’autre pas. Pour ceux qui auraient oublie le contexte de cette loi, elle découle de la loi 1999 sur les soins palliatifs et la loi de 2002 sur la représentation du patient et l’intégration dans le diagnostic et mise en œuvre de traitement. Il n’était pas question d’hémiplégie, problèmes mentaux et/ou moteurs mais bien de patients en stade terminal (cancer et/ou autre maladie chronique) dont les traitements thérapeutiques n’avaient plus aucun effet et dans des souffrances…
Plaquer chaque fois l’euthanasie dans ce genre de contexte est réducteur et sclérose le débat. On peut être pour un refus d’acharnement et contre l’euthanasie. C’est aussi dénier tout le travail d’accompagnement et de soutien des proches,des équipes soignantes, des médecins; au passage toute décision à ce stade est prise de manière collégiale.
L’euthanasie peut être une des modalités mais au vu des propos tenus, on n’en est pas là. La cas de Monsieur Humbert avait initié cette loi de 2008, le cas Monsieur Lambert lui renvoie ses limites et ses faiblesses sur le plan information et juridique
Comme j’ai dit chacun ses choix et qu’ils soient respectés.Cette situation remet sur la sellette l’importance du patient usager citoyen (si on ne veut plus se faire bouffer par les lobbies ou associations très militantes)dans le circuit des instances de par son vécu et celui des autres pairs.
Il semblerait que le lobby médical ait gagné. Le statut de représentant, préconisé par le rapport Claire Compagnon, n’est pas validé dans le discours de Marisol Touraine. Il est enrubanné de possibilités d’indemnités, ce qui veut tout dire.
Si vous êtes en négociation, groupe de travail, et vous n’avait pas de statut défini et reconnu par les autres interlocuteurs, vos propos ne convaincront pas.29 juin 2014 à 3 h 54 min #29315Le plus clair et sécurisant est donc de laisser un écrit explicite (médecin, famille, notaire, ou même tout cela à la fois…). Ne pas oublier de re-valider tous les 3 ans car l’important est que la volonté de la personne signataire soit respectée et non pas celle d’un quidam bien pensant qu’il soit “pro” ou “anti”.
29 juin 2014 à 4 h 17 min #29316bye
29 juin 2014 à 14 h 17 min #29317Delta John
Votre aide a été très précieuse pour cette personne mais je ne suis mais alors pas du tout d’accord sur la responsabilité imputé à l’urgentiste. Vous pouvez le pister il a fait malgré tout son travail (légalement il ne pouvait faire autrement au vue de la situation critique et des résultats de bilan) et il sera soutenu par son chef de service
Principe de base
les urgences ne sont pas faites et n’ont pas les moyens de traiter les pathologies chroniques. Elles diagnostiquent, évaluent et orientent mais n’appliquent pas de le traitement en question. Enfin moi j’en ai pas vu
L’urgence est le seul moyen de pouvoir être dialysé quand les accords de prise en charge entre pays et/ou papiers ne sont pas régularisés. Peu de centres, il en existe tout de même, vont prendre en charge ces personnes.
Les urgentistes sont confrontés à ce problème et refusent de servir de bouée de secours.
Ils traitent de l’aigu. Les associations et autres structures sociales connaissent aussi l’ambiguïté et chaque fois, c’est un bras de fer. Quand au patient, et bien il tourne d’urgences en urgences, ce qui est très difficile du point de vue thérapeutique
C’est du ressort de l’administration , des ambassades, des structures sociales et des centres/hôpitaux de résoudre ces problèmes.
Vous parlez d’un passif de trois ans, si je ne me trompe, donc son cas était connu.
La France dispose dans l’ensemble d’un bon système de santé et de prise en charge. Il y a des dérives certes mais les gens sont bien soignés. Je vous fais grâce de la comparaison avec certains pays.
Votre cas cité ne relève pas de refus de traiter mais bien de problèmes récurrents de prise en charge et de défausser sur un service non compétent dans le domaine de la néphropathie.29 juin 2014 à 14 h 56 min #29320bye
29 juin 2014 à 16 h 21 min #29324A ce niveau là, je ne comprends rien du tout à vos propos Delta John. Vous évoquez la problématique prise en charge financière là un épisode sur plusieurs années mentionnant plusieurs pathologies qui sont du ressort de services spécialisés et non des urgences.
Cela s’appelle déplacer le sujet.Ce qui me dérange c’est le “j’ai su que” et “probablement la faire partir” appréciation très subjective pour définir un fait et un acte grave et dont vous ne semblez pas avoir tous les arguments en mains.
Mais je suppose que vous avez surement la réponse…29 juin 2014 à 20 h 31 min #29325Bonjour,
Ce débat a bien sa place sur ce forum. Vous avez développé des arguments pour et contre l’acharnement thérapeutique et je n’en ai pas d’autres à proposer, simplement quelques réflexions incidentes personnelles.
Depuis la nuit des temps, les hommes s’interrogent sur ce basculement dans l’autre monde et sur l’éventualité d’une autre forme de vie, après. Cette angoisse devant la mort et le néant infini a généré des croyances, des religions sensées apporter du réconfort. Mais la mort n’est qu’un épisode naturel de la vie, le dernier, certes, et c’est l’ignorance totale des conditions psychiques de ce passage qui nous traumatisent. Tant que nous ne saurons pas ce qu’il y a « de l’autre coté » (et nous ne saurons jamais), ce débat ne sera jamais clos.
Nos sociétés judéo-chrétiennes n’ont jamais su accepter ce caractère naturel de la mort et les possibilités offertes par la médecine de prolonger artificiellement la vie ne favorisent pas cette prise de conscience. Quand il n’y a plus d ‘espoir d’avoir une vie digne et sans souffrance, l’acharnement thérapeutique apparaît comme une contrainte imposée par des vivants à une personne qui n’a plus vraiment les capacités d’exprimer ses réelles volontés. C’est la difficulté du débat : même si le mourant a exprimé par écrit, sa volonté d’être ou non, maintenu en vie le plus longtemps possible, qu’en est-il vraiment à l’approche de la mort ?
Chaque cas étant un cas particulier, le législateur n’a pas, à mon sens, à décider de façon formelle de l’attitude à adopter par les médecins confrontés à ces situations, mais il doit imposer un cadre décisionnel (patient, famille, corps médical…) pour que cette fin de vie corresponde au mieux à la volonté du malade. Ce serait, je crois, la moins mauvaise des solutions. Je suis, pour ma part, beaucoup plus sensible à la souffrance des enfants dans le monde et je trouverais assez moral que l’on dépense autant d’expertise médicale, autant d’acharnement, autant d’argent, autant de compassion pour leur venir en aide.29 juin 2014 à 21 h 43 min #29328bye
29 juin 2014 à 23 h 55 min #29344Oui la mort est souvent injuste et toujours inexplicable quand c’est de maladie ou de vieillesse.
Votre absence a fait que les conditions de ces décès sont floues. Pas la volonté du corps médical ni un espèce de complot financier visant à écourter la vie de vos plus ou moins proches.
C’est dur, certes mais tout le monde fini par mourir, même des personnes en bonne santé apparente, même des enfants. Ca arrive, c’est tout, l’euthanasie n’a rien à y voir, encore moins la volonté conjuguée de plusieurs médecins / infirmières et que sais-je encore.
Attention à ne pas trop dériver du sujet initial, et à éviter le complotisme, on en connait les rouages et non on ne vous en veut pas mais si il le faut on fermera ce sujet pourtant intéressant
30 juin 2014 à 0 h 34 min #29348bye
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