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- Ce sujet contient 207 réponses, 26 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par sandrine, le il y a 15 années et 8 mois.
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CréateurSujet
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27 décembre 2007 à 21 h 10 min #14265
Bonjour.
Pendant qur certains personnages se prelassent sur le Nil, je pense à ma franchise de 50€ que je devrais payer le mois de janvier à mon pharmacien (1000€ de médoc ce mois ci).
J’ai ma consult le mois de janvier, mais j’ai refusé le jet d’un pote à moi pour y aller.
J’aimerais savoir comment vous allez faire pour payer tout d’un coup?
Ou si vous pouvez vous arranger avec le pharmacien?Vive la France “et surtout ceux qui nous la mettent trés profond”
Philippe
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CréateurSujet
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AuteurRéponses
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2 avril 2008 à 18 h 25 min #15788
Je reprends le contexte. A la lecture de ton commentaire, tu reprenait le fait du cout de l’erreur de gestion du coté Secu et pas celui du cout pour l’assuré. Pas plus
2 avril 2008 à 18 h 56 min #15789Oui, exact, mais c’était dans le sens qu’il ne faut pas croire à la “théorie du complot contre les assurés” car au bout du bout ça ne sert pas la Sécu. Voilà, c’est tout.
2 avril 2008 à 20 h 53 min #15790Comment un logiciel tout neuf, puisque les franchises n’existaient pas avant 2005 et n’étaient pas prélevées avant le 1er janvier dernier pourrait-il bien souffrir de “vétusté“?
Vétuste = vieux, détérioré par le temps, voir dictionnaire en cas de doute……
2 avril 2008 à 20 h 57 min #15791il a simplement été mis à jour. Ils ne l’ont pas changés….
2 avril 2008 à 21 h 43 min #15792C’est plus une histoire de competences, enfin d’incompetences
2 avril 2008 à 21 h 45 min #15793boff…. Pas de problème de compétence ou d’incompétence en informatique…. il peut y avoir un bug et tout le monde peut faire des erreurs, y compris le codeur de la mise à jour du logiciel de la sécu (qui n’est trés certainement pas un salarié de la sécu).
2 avril 2008 à 21 h 57 min #15794Le système de la sécu est bien connu pour être très vétuste, par exemple il me semble que c’est à cause de ça que la carte Vitale 2 a été retardée.
et justement parce qu’il est vétuste que l’application qui gère les franchises a dû être “bidouillé” dessus d’où les problèmes !
2 avril 2008 à 22 h 03 min #15795C’est plus une histoire de competences, enfin d’incompetences
un système informatique, surtout celui de la sécu, c’est quand même un peu plus compliqué qu’une voiture par exemple !
c’est facile de parler d’incompétence mais aussi faut savoir prendre du recul et essayer d’imaginer les implications. 😉
3 avril 2008 à 12 h 08 min #15801Oui, enfin tout de même, il serait temps que cette équipe de pieds nickelés fasse preuve justement d’un peu de compétence.
Il est loufoque de multiplier les décisions de plus en plus fracassantes, et d’être totalement incapable ensuite de les appliquer correctement.
Ils auraient dû s’assurer d’abord de la faisabilité de leurs prélèvements de taxes sur la maladie, se préoccuper d’abord de la mise au point et en place des fameux logiciels de taxation avec plafond, et ensuite seulement annoncer ces taxes.
L’amateurisme le plus complet, l’improvisation permanente, ça commence à bien faire.
3 avril 2008 à 13 h 03 min #15802Ils auraient dû s’assurer d’abord de la faisabilité de leurs prélèvements de taxes sur la maladie, se préoccuper d’abord de la mise au point et en place des fameux logiciels de taxation avec plafond, et ensuite seulement annoncer ces taxes.
Si seulement c’était si facile…
3 avril 2008 à 14 h 18 min #15804[quote=”Nastia”:1g77ld1z]
Ils auraient dû s’assurer d’abord de la faisabilité de leurs prélèvements de taxes sur la maladie, se préoccuper d’abord de la mise au point et en place des fameux logiciels de taxation avec plafond, et ensuite seulement annoncer ces taxes.Si seulement c’était si facile…[/quote]
Ça me fait penser à un proverbe de Philippe DESTOUCHES: “la critique est aisée mais l’art est difficile”
Ne connaissant pas les tenants et aboutissants du “cas sécu” je me garderai bien de juger, mais il est vrai que souvent la logique technique, celle qui fait que ça marche comme il faut, n’est pas tout le temps suivie.
Cela dit tout ça ne fait pas très sérieux c’est évident.
4 avril 2008 à 2 h 53 min #15822Suvent l’intendance est censée suivre les décisions, mais l’intendance n’est pas un problème mineur…
13 avril 2008 à 22 h 20 min #15986Il est temps de réfléchir, nous sommes dans le collimateur, ne pas le voir est de l’inconscience. Jusqu’où ira la “réforme” ?
“Mise en boîte des franchises médicales
Des boîtes de médicaments vides déposées devant le ministère de la Santé, les préfectures et sous-préfectures. Une action imaginée par un malade, en grève des soins depuis sept mois.Le mouvement contre les franchises médicales est lancé depuis près d’un an. Malgré cela, le 1er janvier dernier, celles-ci sont entrées en application, condamnant tous les patients à payer encore davantage le prix de leur maladie. Pour le gouvernement, c’est une question de « responsabilisation ». Demain, à 14 heures, « citoyens, malades, professionnels de la santé, bien portants, invalides et valides » sont appelés à se rassembler devant toutes les préfectures et sous-préfectures et, à Paris, devant le ministère de la Santé, afin d’y déposer symboliquement leurs boîtes de médicaments vides. Une action imaginée par Bruno-Pascal Chevalier, cette personne atteinte du sida en grève des soins depuis sept mois pour protester contre cette nouvelle contre-réforme et dont le geste a donné un nouvel élan à la mobilisation. S’est naturellement associé à la journée de demain le Collectif national contre les franchises médicales dont le porte-parole, le docteur Christian Lehmann, est l’un des initiateurs d’une pétition qui compte aujourd’hui près de 130 000 signatures.
« Quand un médecin entend parler ses patients, explique celui-ci, il se rend compte qu’il n’y a pas que le problème des franchises, mais que c’est l’ensemble des mécanismes de protection sociale qui faisait qu’il existait quelque chose que l’on appelait la société qui est menacé. Tout est mis en place benoîtement pour que les gens apprennent à désespérer du système solidaire et se tournent vers l’assurance privée qui n’attend que ça », poursuit ce médecin généraliste. Sans parler des effets secondaires de la précarisation galopante. « On nous demande de manger au moins cinq fruits et légumes par jour, mais où voulez-vous qu’on trouve l’argent pour le faire, nous explique nos patients », rapporte Christian Lehmann.
Hasard du calendrier, l’initiative de demain arrive quelques jours après les dernières déclarations d’Eric Woerth, ministre du Budget, annonçant « un plan de financement de la Sécurité sociale d’ici à 2009 » avec son nouveau lot d’« économies » portant « sur le médicament », mais aussi sur la « gestion de l’ensemble du système ». Également au programme, une « réforme sur la manière de rembourser un certain nombre de soins » avec, dans les cartons, une attaque en règle de la prise en charge à 100 % des affections de longue durée (ALD). Au total, « l’effort à faire » sur la Sécu serait de l’ordre de cinq milliards d’euros.
Selon les organisateurs de la manifestation de demain, de nombreux collectifs dans les départements se sont mobilisés. Des rassemblements sont prévus à Avignon, Orléans, Châlons-en-Champagne, Melun, Mont-de-Marsan, Nantes, Périgueux, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Tours, Lorient, Cognac, Douai. À Paris, la succession de rendez-vous sociaux n’aide pas. « Des élus municipaux que nous avions sollicités pour participer à l’action parisienne ne viendront pas, car ils doivent se rendre dans d’autres manifestations pour la sauvegarde de postes d’enseignant », confirme le docteur Lehmann. Mais le récent succès de la marche vers l’Élysée du collectif Ni pauvre ni soumis, regroupant les associations de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladies invalidantes, a éclairé sur les capacités de mobilisation d’un public jusque-là plutôt discret.
Ludovic Tomas
Article publié dans l’Humanité du 11 avril 2008″
13 avril 2008 à 22 h 20 min #15987Il est temps de réfléchir, nous sommes dans le collimateur, ne pas le voir est de l’inconscience. Jusqu’où ira la “réforme” ?
“Mise en boîte des franchises médicales
Des boîtes de médicaments vides déposées devant le ministère de la Santé, les préfectures et sous-préfectures. Une action imaginée par un malade, en grève des soins depuis sept mois.Le mouvement contre les franchises médicales est lancé depuis près d’un an. Malgré cela, le 1er janvier dernier, celles-ci sont entrées en application, condamnant tous les patients à payer encore davantage le prix de leur maladie. Pour le gouvernement, c’est une question de « responsabilisation ». Demain, à 14 heures, « citoyens, malades, professionnels de la santé, bien portants, invalides et valides » sont appelés à se rassembler devant toutes les préfectures et sous-préfectures et, à Paris, devant le ministère de la Santé, afin d’y déposer symboliquement leurs boîtes de médicaments vides. Une action imaginée par Bruno-Pascal Chevalier, cette personne atteinte du sida en grève des soins depuis sept mois pour protester contre cette nouvelle contre-réforme et dont le geste a donné un nouvel élan à la mobilisation. S’est naturellement associé à la journée de demain le Collectif national contre les franchises médicales dont le porte-parole, le docteur Christian Lehmann, est l’un des initiateurs d’une pétition qui compte aujourd’hui près de 130 000 signatures.
« Quand un médecin entend parler ses patients, explique celui-ci, il se rend compte qu’il n’y a pas que le problème des franchises, mais que c’est l’ensemble des mécanismes de protection sociale qui faisait qu’il existait quelque chose que l’on appelait la société qui est menacé. Tout est mis en place benoîtement pour que les gens apprennent à désespérer du système solidaire et se tournent vers l’assurance privée qui n’attend que ça », poursuit ce médecin généraliste. Sans parler des effets secondaires de la précarisation galopante. « On nous demande de manger au moins cinq fruits et légumes par jour, mais où voulez-vous qu’on trouve l’argent pour le faire, nous explique nos patients », rapporte Christian Lehmann.
Hasard du calendrier, l’initiative de demain arrive quelques jours après les dernières déclarations d’Eric Woerth, ministre du Budget, annonçant « un plan de financement de la Sécurité sociale d’ici à 2009 » avec son nouveau lot d’« économies » portant « sur le médicament », mais aussi sur la « gestion de l’ensemble du système ». Également au programme, une « réforme sur la manière de rembourser un certain nombre de soins » avec, dans les cartons, une attaque en règle de la prise en charge à 100 % des affections de longue durée (ALD). Au total, « l’effort à faire » sur la Sécu serait de l’ordre de cinq milliards d’euros.
Selon les organisateurs de la manifestation de demain, de nombreux collectifs dans les départements se sont mobilisés. Des rassemblements sont prévus à Avignon, Orléans, Châlons-en-Champagne, Melun, Mont-de-Marsan, Nantes, Périgueux, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Tours, Lorient, Cognac, Douai. À Paris, la succession de rendez-vous sociaux n’aide pas. « Des élus municipaux que nous avions sollicités pour participer à l’action parisienne ne viendront pas, car ils doivent se rendre dans d’autres manifestations pour la sauvegarde de postes d’enseignant », confirme le docteur Lehmann. Mais le récent succès de la marche vers l’Élysée du collectif Ni pauvre ni soumis, regroupant les associations de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladies invalidantes, a éclairé sur les capacités de mobilisation d’un public jusque-là plutôt discret.
Ludovic Tomas
Article publié dans l’Humanité du 11 avril 2008″
13 avril 2008 à 22 h 26 min #15988http://grevedesoins.fr/index.php?option … &Itemid=37
toujuors dans le cadre de mon post à l’intérieur du post, puisque je ne peux disposer d’un post à part sur le mouvement, un blog qui porte sur le combat contre la franchise.
A noter, la franchise ne touche pas que des gens de gôche, j’entends des gens de droite se plaindre.
la fin du social, la privatisation des services sociaux sera très nocive si on la laisse à la loi de l’offre et de la demande. Il s’agit vraiment d’une fable que l’on peut raconter aux jeunes des écoles de commerce, mais pas à nous
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