Lorsque j’ai eu mes enfants, je ne savais pas que je pouvais leur transmettre “ma maladie” .
Ce n’est qu’après la 3ème que j’ai eu 1 consultation avec 1 généticienne pour tt autre chose et qu’elle m’a appris que les médicaments qu’avaient pris ma mère avaient modifié mon patrimoine génétique et qu’effectivement cela pouvait ressortir sur mes enfants ou leurs descendants.
Alors, effectivement faire 1 enfant est tjrs 1 prise de risque mais lorsqu’on connaît déjà le risque autant l’éviter si c’est possible.
C’est ce que j’aurai probablement fait, si à l’époque j’avais eu tts les éléments en main.

Dingue parfois de parler de cette manière (même si c’est de soi !!!!) d’un être humain.
Malade ou pas tout le monde est digne de pouvoir VIVRE. La vie est un don et il faut en profiter. JAMAIS je ne me suis sentie un poids pour les miens car j’ai tant de choses à donner que ma maladie n’est rien qu’un petit “détail” dans mon quotidien.
Si on suit votre raisonnement, on en revient à la méthode des nazis et là je crois que cela fait drolement réflechir…
Je l’ai déjà dit mais je le répèrte : nous sommes avant tout des être humains, des femmes ou des hommes, des frères, des soeurs, des mères, des pères, des avocats, des maçons, des institutrices, des infirmières, …des gens sympa ou non, des généreux, des rigolos ,….enfin pas mal de qualificatifs et loin mais alors là très très loin dans la liste nous souffrons d’IRC.
J’espère vivre assez longtemps que pour voir grandir mes petits-enfants et pouvoir leur donner toute la tendresse que peu offrir une grand mère et continuer à être une mère présente pour mes enfants.
Aller on vaut mieux qu’une corde pour nous pendre : on vaut de vivre une vie pleines de bonnes choses (et de mauvaises , je sais)et nos proches sont heureux de nous “supporter” et se sentirais bien coupables s’ils lisaient vos posts.
Aller haut les coeurs et la vie est merveilleuse à qui sait la prendre du bon côté.

Je ne nie pas la souffrance des autres. Personnellement, je ne pense pas que les miens ont souffert à cause de ma maladie et pourtant nous étions nous seuls 4 contre cette difficultés. Je n’avais l’appui que de moi-même ou celui de mon mari ou de mes enfants. quoiqu j’avais la chance (et je l’ai toujours) j’ai un moral d’acier et rarement besoin de soutien : je les soutiens plus souvent qu’ils ne le font pour moi. Mais c’est vrai que c’est dans ma nature …Mon histoire joue sans aucun doute la dessus aussi. Mais, il faut parfois savoir “oublier” un peu pour pouvoir profiter de la vie et profiter de tout ce qu’elle peut nous offrir.
Je ne voulais surtout pas vous blesser mais je voulais surtout essayer de vous faire voir comment d’autre (moi entre autre)vivent leur maladie. Parfois un autre regard peut vous faire découvrir nos problèmes différemment. Si je vous ai blessée j’en suis sincèrement désolée mais je voulais surtout vous aider.
Je vous souhaite qd même de vivre mieux et d’avoir un peu plus d’espoir et surtout un peu de bonheur