J’ai lu, et c’est sans doute vrai, que les greffés heureux sont peu nombreux à fréquenter ce forum.
C’est pourquoi je continue à venir y apporter ma modeste contribution pour témoigner aux futurs transplantés inquiets que si rien n’est gagné d’avance, si tout peut-être remis en cause à chaque instant, l’espoir demeure.
Voilà donc 2 mois que je suis greffé, deux mois sans problème. les bilans se succèdent et me confortent dans l’idée que CA MARCHE !
Lundi 2 octobre, jour de mon 47e anniversaire, j’ai été hospitalisé comme prévu pour le retrait de la JJ et du KT de DP. Comme prévu, l’opération a eu lieu mardi, comme prévu je suis sorti hier. Entre 2, jai fait un echodoppler rénal qui s’est traduit par un “parfait, PAR-FAIT !” de l’opérateur.
Bien sûr, comme d’habitude j’ai râlé (c’est l’effet que produit l’hôpital sur moi) :
– parce qu’on m’a fait prendre une douche à la bétadine le soir de mon arrivée, et une autre le lendemain matin
– parce que je ne voulait pas d’oxygène dans le nez dans la salle de réveil (ça me donne l’impression d’avoir 2 pailles enfoncées dans les narines)
– parce que je refusais catégoriquement de mettre les bas de contention toujours au réveil (est-ce que j’ai une tête de phlébite!)
– parce que je voulais autre chose qu’un bouillon le soir de l’opération
– parce que la mention sans sel sans sucre figure toujours en regard de mon nom (j’avais emporté mes petits sachets perso)
– parce que je voulais sortir avant 15 h pour éviter les embouteillages …
Ma néphro préférée a bien résumé la situation en disant “il parait que vous êtes grognon, j’en conclus que tout va bien”
Cela dit, ce court séjour a été marqué par la rencontre d’un nouveau greffé de mon âge, transplanté 2 semaines après moi, et qui accumule les problèmes depuis (un hématome récalcitrant qui ne s’en va que par la pose d’une sonde urinaire). Je l’ai salué en partant et son air désabusé m’a peiné.
Je souhaite que ma bonne étoile continue à me protéger, et que chacun d’entre vous trouve la sienne.