Bonjour,
Il y a toujours des recherches sur le sujet, pour dépasser le problème de disponibilité de greffons humains.
Dans l’article, il est rappelé que les trois barrières (physiologiques, pas psychologiques ou éthiques) aux xénogreffes sont :
– le rejet aigu
– le rejet chronique
– le transfert de pathogènes
Les nouvelles technologies de modification de génome ont permis de produire des porcs qui permettent de résoudre une partie de ces problèmes, en :
– supprimant l’expression d’antigènes majeurs de rejet
– faisant exprimer des antigènes humains sur les organes
– l’inaction de virus endogènes de porcs
Donc c’est plutôt une avancée théorique importante, même si la greffe d’organes de porcs n’est pas encore pour demain !
L’article scientifique cité par Slate n’est pas disponible sans abonnement, mais on peut au moins consulter le résumé (en anglais) :
https://www.nature.com/articles/s41551-020-00613-9
A noter que la recherche s’oriente également vers le développement d’organes de remplacement développés à partir de cellules souches humaines (voire des cellules du patient), un peu sur le principe des organoïdes (cultures cellulaires qui reproduisent quelques fonctions des organes cibles in vitro).
Mais pouvoir reformer une structure rénale fonctionnelle à partir de cellules souches, ça, c’est clairement encore de la SciFi ! C’est peut-être plus facile pour du foie, dont la structure est moins complexe.
Cordialement.