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Journée mondiale du rein : greffer plus pour vivre mieux et plus longtemps, mais aussi pour économiser plus !

 

 

Encore plus inquiétante est l’absence de prise en considération des enjeux au plan institutionnel et politique.

Tandis que l’Agence de la biomédecine considère ces résultats comme l’« amorce d’une phase de stabilisation », les recommandations du rapport de la mission parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique, rendu publique en janvier, ne s’inscrivent absolument pas dans une dynamique volontariste et « anticipatrice » en matière de greffe et de lutte contre la pénurie.

Pourtant, une enquête réalisée voici quelques mois par le groupe de réflexion Demain la Greffe et le Cerphi a montré que pour huit parlementaires français sur dix, la loi de bioéthique doit permettre de lutter plus efficacement contre la pénurie.

La seule évolution notable proposée par le rapport concerne la possibilité de réaliser des dons croisés (Une personne souhaitant donner un rein à un proche, mais n’étant pas compatible avec lui, pourrait en faire don de manière anonyme à un autre patient en attente de greffe, et son proche recevrait un rein compatible en échange). Cette possibilité doit bien entendu être favorisée, cependant, compte tenu de sa lourdeur organisationnelle, elle ne permettra vraisemblablement la réalisation que d’un nombre très limité de transplantations chaque année.

Le rapport ne recommande pas l’élargissement du cercle des donneurs vivants potentiels aux amis du receveur, une mesure pourtant réclamée par les associations comme par les professionnels.

Les parlementaires eux même jugent les restrictions actuelles inadaptées, puisque 80% d’entre eux souhaiteraient, en cas de besoin, avoir la possibilité de faire don d’un de leurs reins de leur vivant à un ami proche…

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