une intervention passionnante sur la situation

[triton]

http://www.paperblog.fr/1367520/frederi … inanciere/

http://niurka39.canalblog.com/archives/ … 48456.html

on a surnommé Frédérice Lordon, le Lucchini de l’économie
c’est une approche passionnante et décoiffante de la crise

Quel rapport avec ce forum : je pense à tout ce que l’on a du entendre et supporter sur le secteur social, la sécu et la valorisation choquante de la finance

Sujet

[Nastia]

La video est intéressante surtout à partir de la huitième minute, lorsqu’il explique comment les “experts” et “journalistes” économiques, qui se sont toujours trompés, réagissent face à la crise,
– soit en disant imperturbablement une chose et son contraire dans une inextricable bouillie idéologique, comme “le marché a toujours raison”, mais “le contrôle de l’Etat est indispensable pour limiter les errements du marché” par exemple
– soit par un retournement de veste à 180° dans le discours, sans aucun changement dans les actes.

En tous cas, bien sûr, ce sont toujours les mêmes experts ultralibéraux, en déni total de la réalité ou complètement paumés, que l’on continue à inviter à longueur de medias, crise ou pas….Et ensuite on s’étonne que les Français veuillent s’abstenir à plus de 50% aux Européennes…

[olek]

L”abstention a toujours était élevée aux européennes, crise ou pas !! C’est surtout lié à l’absence d’un véritable débat sur L’Europe.

Quant aux théories de cet économiste, c’est une des explications de la crise, c’est loin d’être la seule et je pense qu’il faudra un peu plus de recul pour faire des analyses.

[sileg]

Une petite histoire sur la crise actuelle :

Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu’à cause de la crise il n’y a plus de touristes.
Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre. Plusieurs mois passent, misérables.
Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100€.
Le touriste n’est pas plutôt monté dans sa chambre que l’hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent euros.
Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l’approvisionne en viande.
Le paysan, à son tour, se dépêche d’aller payer sa dette à la prostituée à laquelle il doit quelques passes.
La prostituée boucle la boucle en se rendant à l’hôtel pour rembourser l’hôtelier qu’elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l’heure.
Comme elle dépose le billet de 100€ sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l’hôtelier qu’il n’aimait pas sa chambre et n’en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.
Rien n’a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N’empêche que plus personne dans le village n’a de dettes.

N’est-ce pas ainsi qu’on est en train de résoudre la crise mondiale?

[Guill]

Pas tout à fait, là en l’occurrence le billet de 100€, était un faux ou tombe dans un feu de camp quand l’hôtelier l’apporte au boucher.

Résultat, personne n’a rien et le touriste, pas content de sa chambre, lorsqu’il veut reprendre son argent, ben on lui dit “je peux pas”.

[triton]

http://www.marianne2.fr/Paul-Jorion-Oba … 80242.html

un entretien avec Paul Jorion sur la crise : trop rare à la télé

[Auteur]

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