- Ce sujet contient 34 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 9 années et 5 mois.
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Sujet
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Bonjour a tous;
nouvellement parmi vous (malheureusement) je découvre tout ce monde depuis un mois…à 47 ans j’avais plein de projets de voyage, de travaux, de périple à moto a travers la France et l’Europe (comme je le faisais depuis plusieurs années)
vous pouvez bien imaginer que ma vie d’aventurier s’écroule… je vivais la vie qui me plaisait en croquant dedans au maximum.
suite a des oedèmes puis une biopsie on me diagnostique une maladie de berger.
j’ai 235 de créatine (ça me fait 26 de clairance si j’ai bien compris)
Est ce que avec 235 de créat il est possible d’être très fatigué au point de ne pas pouvoir travailler debout et de devoir etre en arret?merci pour votre attention et vos réponses
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Réponses
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La cuvée 2014 a pris de l’avance j’en sais quelle chose !!
On peut savoir?
Je sais je suis curieux :blush:bonjour Laurent 29
j’ai bientot 58 ans,j’ai été licencié pour “raison” économique avec 4 autre collégues pour cause de déménagement a 25 kms et restructuration de l’entreprise(TPE de 26 personnes).
Pour info je n’ai jamais été malade de ma vie,donc jamais d’arrêt de travail,mais en janvier 2013,badabom je choppe une grippe carabineé de chez carabiné,résultat sos medecin et 10 jours d’arrets maladie (AM).Je reprend le boulot et 3 semaines plus tard rechute avec 7 jours d’AM -grippe + HTA a 18 + prise de sang = alerte aux feux créat a 273.RDV en catastrophe avec un néphrologue…multiples examens avec 15 jours d’AM pour faire ces exams en ville rapidement,le néphro demande une biopscie (moi pas étre heureux…) 4 jours d’AM pour les 2 biopsies + 3 semaines d’AM aprés intervention car il ne faut pas forcer ni porter de charges.
En conclusion,je me suis retrouvé dans la charrette de par ici la sortie…je m’en doutait!!! les ENFOIRES ont sévit.C’est pas grave c’etait une boite pourrave,je bosse depuis l’age de 14 ans et j’ai bientot tous mes trimestres et a 60 ans la quille.Un TAULIER… c’est la pour faire du fric toujours plus de fric,tant que tu bosse que tu ferme ta gueule et que tu ne t’arrete pas “même si tu est malade a crever”,tout va bien,mai quand tu commence a ne plus étre rentable a devenir un boulet (hé oui) même voir a lui couter du fric,
Ces enfoirés,la main sur le coeur,la larme a l’oeil et le regard plein de compassions n’hésiteront pas a la premiere occasion a te jeter…
Donc si tu veux garder ton job bat toi sans aucun complexe car eux ils n’ent ont pas .Bon courage que la force soit avec toi.
,Toujours cette même rengaine envers les employeurs…
Ca existe les employeur humains! Tout comme il existe des employeurs cons!Après pour en arriver au point de faire perdre de l’argent à la société… Ce n’est pas eux qui paie les arrêts maladie que je sache. Au pire ta “rentabilité” baisse.
merci pour ton témoignage Tomcat
oui Vurtuel c’est sur, des employeurs humains ça existe… Mais ne prend pas ça pour de la rengaine. Il n’y a pas de rengaine quand on a peur de son responsable et que l’on viens stressé au travail. Il n’y a pas de rengaine quand tu te trouves démuni et que tu ne sais pas de quoi ton avenir sera fait. il n’y a pas de rengaine quand il y a souffrance et que ça fait du bien d’en parler…
j’ai trois responsables. 2 très très humain et 1 très très…. comment dire…
et bien même s’ils ont tous le même degré de responsabilité, ils s’écrasent tous devant le très très…. c’est toujours le plus fort qui gagne.merci pour vos réponses
Laurent29, ne t’inquiète pas mon message était adressé à tomcat ;).
C’est tjrs la plus grande gueule qui gagne oui.
Le probléme c’est qu’il y a un surplus de “con”, c’est un constat pas une insulte.
[…]
Ces enfoirés,la main sur le coeur,la larme a l’oeil et le regard plein de compassions n’hésiteront pas a la premiere occasion a te jeter…
Donc si tu veux garder ton job bat toi sans aucun complexe car eux ils n’ent ont pas .Bon courage que la force soit avec toi.
[…]
,Désolé mais non seulement c’est uen insulte mais en plus la fin du dialogue part complètement à la généralisation. (même si tu ne le voulais pas ;))
Enfin bref HS 😉
Je voulais jsute rétablir la balance parce que dans ce pays on balance trop sur les patrons 😉Ben moi, j’avais l’habitude de bosser avec ma DRH. J’avais de plus en plus de mal à monter les escaliers et à mettre un pied devant l’autre. Un jour de C.E., alors que j’étais essoufflé comme pas deux et que je pensais m’écrouler à terre, ma DRH me lance : ‘ J-P vous avait une forme du tonnerre aujourd’hui ! ”
Une demi-heure plus tard j’étais hospitalisé pour une embolie pulmonaire, puis dialyse…..
JPR
pour JPR PROJECT
a tu encore ton poste ,ou t’ont t’ils jeté ? vue que tu etais en pleine forme …La maladie m’a jeté toute seule ! car après 3 phlébites donc dialyse (9 mois) puis greffe puis néphrectomie. Donc, longue maladie et retraite depuis…….
JPRP.S.: vive les DRH, les DG et les collègues de travail 👿 👿 👿 👿
pour JPR PROJECT
a tu encore ton poste ,ou t’ont t’ils jeté ? vue que tu etais en pleine forme …Ne me dit pas que tu n’as pas une pointe d’ironie là-dedans ;)?
Bonjour,
Moi je pense que c’est surtout une histoire de comment on se voit, on se sent soi même. Les autres auront toujours du mal à savoir où sont nos limites. C’est déjà difficile pour nous!
Moi je me sentais un peu fatiguée mais surtout je n’avais plus l’énergie à l’extérieur du travail. Avec mon médecin et celui de la CPAM, j’ai réussi à être en invalidité temporairement. cela m’a permis de garder un temps partiel au boulot avec une qualité dans mon travail mais surtout de retrouver des projets de vie, d’investissement, de vie sociale et aussi de la santé mentale et physique (baisse de la HTA, meilleur sommeil, meilleure alimentation…). J’ai repoussé la dialyse et obtenu une greffe sans y être passée. Je pense que l’essentiel est là.
J’ai aussi sollicité un soutien psychologique à l’hôpital. C’est le genre de chose que l’on nous propose jamais comme si une maladie chronique n’avait pas d’incidence aussi sur le sujet! C’est l’occasion d’exprimer frustrations, relations avec autrui pour rester dans des projets de vie.
Bon courage
Bonsoir,
Tout d’abord, je vous souhaite beaucoup de courage et surtout face à la maladie il ne faut jamais perdre espoir.
Je suis greffée du foie et du rein.
Comme vous, j’ai choisi de poursuivre mes activités professionnelles pendant mes deux années de dialyse.
J’étais en phase terminale (je n’urinais plus) mais, je voulais garder la tête haute et être le plus digne possible face à cette épreuve.
Je ne vous cache pas que j’ai eu des moments de fatigue intense mais l’essentiel c’est de conserver sa profession afin de continuer à être intégré socialement.
Pour moi, le travail me permettait également de ne pas sombrer dans la dépression.
Mon métier a été un lien essentiel au monde quotidien.
Encore une fois, je vous souhaite beaucoup de courage et malgré tout j’ai toujours continué à dire que la vie est belle (j’ai 33 ans et je suis née avec une maladie génétique qui a également détruit mon foie)Bonjour,
Je pense que la fatigue peut être liée à bien d’autres facteurs que la hausse de la créatinine. Je suis moi-même bien moins fatiguée aujourd’hui, avec une créatinine à 410, que l’année dernière à la même époque avec 100 points de moins.
Ce qui a changé entre-temps : j’ai eu le temps de digérer le diagnostic, de me faire à l’idée que je ne pourrai pas échapper à la dialyse, de m’y préparer tranquillement, mais aussi une supplémentation en fer et des injections mensuelles d’EPO. Résultat : meilleur moral, plus grande résistance physique, plus d’essoufflement à la marche.
Aujourd’hui, ma créatinine est stable depuis plus de 6 mois, l’urée aussi grâce au régime pauvre en protéines. J’élimine correctement le potassium, mais le phosphore et la PTH s’emballent. La dialyse est donc pour bientôt.
Je continue à travailler (dans un bureau il est vrai…), à faire du sport et à m’investir dans de nombreux projets associatifs. J’essaie quand même de me ménager des périodes de repos.
Ce n’est qu’un témoignage. Laurent29, je te recommande vivement de bien dialoguer avec ton médecin, de lui poser toutes les questions qui te paraissent importantes et pourquoi pas de demander un suivi psychologique si tu en ressens le besoin. Bon courage !
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