Comme Booti et Mona33, j’ai la grande chance d’avoir depuis 16 ans un service néphro en tous points remarquable (CHU Besançon, ils le méritent bien).
Pour moi, Evusheld c’est après-demain. Pour un peu j’aurais pu le faire à la maison …
Un conseil, qui ne changera peut-être rien : Soyez proactifs comme on dit de nos jours, tannez vos néphro, suivez l’actualité (la bonne) et dès qu’une bonne nouvelle ou une lueur d’espoir apparaît, appelez-les, demandez leur avis (parfois on leur apprend des trucs). Ils verront que vous êtes motivés et TRES concernés. J’ai envoyé un mail le 23 décembre au CHU pour me porter volontaire dès que possible pour l’Evusheld, alors que j’avais reçu mon dernier Ronapreve la veille. Je m’auto-confine depuis un mois, à juste titre car les cas se multiplient dans ma famille proche et nombreuse. J’ai bon espoir qu’on aura bientôt une bonne prophylaxie pour tous, non répondeurs ou un peu répondeurs. Et le plus vite possible… mes petits-enfants me manquent terriblement. Courage à tous quelque soit votre situation, à coeur vaillant rien d’impossible, tenez-bon !

@pouli : dans votre cas vous avez eu droit à EVUSHELD car non répondeur au vaccin (< 260 BAU/ml) ? Quel est la politique sur ce sujet dans voter CHU ?

@PB64
25 BAU/ml !! Je sais que j’ai dû apparaître comme prioritaire, n’empêche si j’avais dépassé le seuil j’aurais campé dans le service jusqu’à ce qu’ils acceptent …

Voilà rendez vous effectué ce matin.
Et la bonne surprise, c’est que l’on m’a injecté Evulshed.

Je suis plutôt satisfait du fait que la protection contre les formes graves Omicron semble “assez efficace” – enfin, peut être?
Mais là ou je suis subjugué, c’est que l’on ne m’ait absolument pas prévenu, je trouve cela limite.*
J’ai fait 3 heures de routes (A/R) pour une demie heure au CHU (donc une journée de travail non payée – frais de trajet) et en plus l’infirmière m’a posée 2 3 questions pour savoir si j’étais compatible Evulshed (pas 2 commorbodités, comme diabète, obésité, anticoagulant, etc..) – c’est à dire que j’aurais très bien pû faire demi tour sans ma dose – on aurait tout de même pû me passer un coup de fil de 2min pour s’en assurer?
Mais Ce qui me désole le plus c’est le fait de que l’on nous prenne vraiment pour des “choses”.
A l’heure ou je suis venu (11h) il n’y avait plus que 2 patients dans la salle d’attente. 3 Néphros, que je connais depuis longtemps maintenant (environ 10 ans), sont passés devant moi, sans même dire un bonjour – et pourtant je peux vous assurer que je suis un patient “facile”, j’ai remis les clés de mon corps au CHRU il y a 27 ans (quand mon IRC a débuté) et je fais confiance en leurs compétences, mais là, j’ai l’impression qu’un fossé se creuse humainement entre patients/soignants.

Le fait qu’on ne me prévienne pas pour Evulshed, en dit long sur ce que les néphros pensent de nous. Je venais pour une injection à Ronapreve (pour lequel, j’avais tout de même été appelé à l’époque – il y a 5 mois – pour me prévenir que j’allais recevoir Ronapreve) et on m’injecte Evulshed – j’en suis fort heureux – mais c’est la méthode qui ne me convient pas du tout.
Le constat s’est empiré depuis des années, je me sens déshumanisé lorsque je passe le pas de la porte du service des consultations de greffes.

Alors pour avoir des informations sur l’efficacité d’Evulshed, je pense que je peux me brosser.

Pour info, je suis suivi par le CHU de Tours, je ne sais pas si les patients greffés depuis longtemps font le même constat que moi, mais je suis quand même inquiet pour l’avenir. Pour la médecine en général d’ailleurs – on pourrait en dire long aussi sur le monopole des médecins généralistes – ‘hésitez pas à revoir le Cash Investigation du 13 janvier 2022 sur les déserts médicaux, c’est tout simplement odieux comme comportement.
Il y a 24 ans, quand j’ai été greffé, et ce pendant des années, j’avais un très bon contact avec les soigants, les temps ont bien changés.

Bref, pour revenir )à EVulshed, j’ai beau parcourir des pages et des pages de l’HAS et des données d’études sur les bénéfices de ce traitement par Anticorps monoclonaux face à Omicron, mais je ne trouve rien, nada, whelou. Et il en va de même sur les taux d’infection/décés chez les personnes immunodéprimés.

Comment, dans ses conditions, pouvons nous envisager un futur radieux et sans angoisses permanentes, alors que tous les virologues semblent s’accorder pour dire que nous allons devoir vivre avec le Sars Cov2 désormais.
Qu’allons nous devenir dans ces conditions?

La seule chose qui pourrait nous rassurer, je pense, serait que l’on soit certain que les AC sont efficaces contre les formes graves et les covid longs dans notre population.

Bonjour à tous,

J’ai insiste lors de maa dernière visite au CHU de TOURS mais ils appliquent la règles des 260 BAU/ml donc pas
moyen d’y déroger (à moisn d’aller cambrioler la pharmacie de l’hopital 🙁 …)
Est ce que l’on peut essayer via son médecin de ville ? Est ce possible pour un médecin de ville de prescrire un médicament
qui se trouve dans une pharmacie hospitalière ?
Est ce que vous connaissez les CHU qui propose ce traitement à toous les greffés ?

Merci pour vos retours.