Préparer et mener à bien sa grossesse lorsqu’on est transplantée
Une grossesse de ce type, ça s’anticipe
Il est donc nécessaire, le plus tôt possible, en parler avec son néphrologue transplanteur.
Ce dialogue devra aborder à la fois les risques de la grossesse sur la greffe et aussi les risques de la greffe sur la grossesse.
Tout d’abord, la “faisabilité” du projet sera évaluée.
En gros, il est recommandé d’attendre un minimum de deux ans après la greffe (bien que si tout se passe bien, il semble qu’un délai d’une année puisse parfois être suffisant).
Pour que “tous les voyants soient au vert”, un certain nombre de conditions médicales ont été évoquées :
- un bon fonctionnement du greffon (une créat inférieure à 135 micromoles par litre a été évoquée. Il a aussi été dit qu’une grossesse démarrée avec une créat supérieure à 200 micromoles par litre était considérée comme extrêmement risquée…)
- Une hypertension artérielle contrôlée
- Pas (ou très peu) de protéinurie
Certaines pathologies (à l’origine ou pas de l’insuffisance rénale) peuvent également poser des difficultés spécifiques, comme un lupus, un diabète…
Un certain nombre d’examens seront réalisés, notamment la vérification de certaine sérologies (rubéole, toxoplasmose, vih…), la vérification du bon fonctionnement de la thyroïde, l’existence éventuelle de co-infections (HPV (papillomavirus), CMV, Hépatite,…)
Certaines vaccinations recommandées chez la femme en bonne santé sont contrindiquées pour les patientes transplantées (par ex la vaccination contre la rougeole).
De l’acide folique peut aussi être prescrit pour anticiper la grossesse.
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Mots-clés : Allaitement
Préparer et mener à bien sa grossesse lorsqu’on est transplantée L’article qui suit est une synthèse de la présentation “La Grossesse : Quand et comme
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