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Renaloo lance une campagne d’appel à la solidarité en direction des personnes immunodéprimées

✅ Protégez-vous, protégez-nous !

En cette période de relâchement des mesures sanitaires contre le Covid, Renaloo lance une campagne pour sensibiliser sur la situation des personnes immunodéprimées et appeler à la solidarité.

➡️ Les personnes immunodéprimées sévères, qu’elles soient transplantées, dialysées, atteintes de certains cancers ou prenant certains traitements, restent à très haut risque vis-à-vis de l’épidémie de Covid,  en raison de leur fragilité et de leur réponse insuffisante à la vaccination. Leur mortalité en cas de contamination reste très élevée. Elles représentent toujours un pourcentage important des séjours en réanimation, alors qu’elles sont moins de 300.000 au total en France, et qu’elles ont d’ores-et-déjà reçu quatre, cinq, voire six doses de vaccin.

➡️ L’étude rendue publique par EPIPHARE ce 11 février montre que les plus à risque de forme grave de Covid malgré la vaccination sont les patients transplantés rénaux, directement suivis par les transplantés pulmonaires puis par les patients dialysés.

Le seul traitement prophylactique efficace actuellement disponible, Evusheld, reste largement sous-utilisé. Seulement 13.000 autorisations d’accès précoce ont été à ce jour délivrées, dont la moitié environ (6.500) concernent des greffés rénaux. Or, plus de 30.000 d’entre eux auraient besoin de ce traitement pour être protégés.

✅ Deux traitements curatifs sont actuellement disponibles. Le premier, Xevudy, l’est en quantité limitée et son accès reste très inégalitaire. Le second, Paxlovid, est fréquemment contre-indiqué et son utilisation est rendue difficile en raison d’interactions avec beaucoup de médicaments, dont les traitements anti-rejet indispensables à la plupart des patients transplantés.

➡️ Dans ce contexte, l’annonce de l’allégement de certaines mesures sanitaires et le relâchement des comportements entrainent une grande inquiétude chez les personnes concernées. Ils menacent de les exclure encore d’avantage de la vie sociale. 

Renaloo a donc décidé de mener une campagne pour sortir ces personnes de l’invisibilité et pour lancer un appel à la solidarité dans leur direction. 

Être solidaire, c’est notamment se vacciner, faire son rappel, continuer à porter le masque et à respecter les gestes barrières, même lorsqu’ils ne sont plus obligatoires, pour protéger les plus fragiles et éviter leur stigmatisation et leur exclusion. Ce premier volet de la campagne est centré sur le monde du sport, et du foot en particulier. Il sera suivi d’autres déclinaisons, dans d’autres contextes, dans les semaines qui viennent.

👉 Cette campagne a été conçue gracieusement par l’Agence Med It Up et sera prochainement publiée dans le magazine Vestiaires. Nous sommes à la recherche d’autres médias qui accepteraient de la relayer en espace offert ! 🙏

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5 Commentaires

  • Merci pour ce que vous faites!
    Quand j’entends tout ce qui s’annonce concernant le relâchement des gestes barrières et notamment le non port du masque, ça me rend folle.
    Nous, nous devons désormais porter un masque FFP2 et le reste du monde, rien. Où est la logique?

  • Bonjour Renaloo,

    Pour Evusheld, c’est un problème de nombre de doses la lenteur de la distribution ? Parceque vu que maintenant on peut l’administrer à domicile, est ce que vous connaissez l’origine du problème ?

    Pour Xevudy, que veut on dire par accès inégalitaire ? Est ce que les patients greffés rénaux et contaminés non pas droit à ce traitement si ils ont traités au début de maladie cad avant 5 jours ? Si non , comment sont “choisis” les patients ?

  • Il y a suffisament de doses d’Evusheld disponibles, mises gratuitement à disposition des hôpitaux par l’Etat. le problème vient plutôt des hôpitaux qui font le choix, malgré les recommandations de ne pas en faire bénéficier leurs patients, ou bien de façon très exceptionnelle. C’est par exemple le cas actuellement, mi février 2022, aux CHU de Rennes, de Nice, de Caen, ou encore à l’hôpital Saint Louis à Paris, et ailleurs. Dans d’autres établissements, l’accès reste limité et lent.
    Le problème est assez analogue pour Xevudy, même si dans son cas on risque de se heurter à une question de pénurie, puisque seulement 5.000 doses sont livrées chaque mois. A l’heure actuelle, des patients qui devraient en bénéficier ne se le voient pas proposer, ou se le voient refuser, sans motif, et sans que les critères permettant d’y accéder (autres que ceux de l’avis HAS qui sont pourtant très clairs) soient connus.

  • Merci pour cette initiative et cette campagne de sensibilisation ! C’est vrai qu’on se sent parfois bien seul !

  • Bravo pour cette campagne. Je suis aussi immunodéprimée, mais pour une autre raison qu’une transplantations rénale. Nous l’aimons notre petite coquille protectrice sur le museau. Et si notre entourage proche continue à la porter, ce sera un véritable acte d’affection. Mais tous les autres vont tomber leur masque avec bonheur le 28 février, sans même savoir que 300 000 français vont continuer à trembler, à se terrer, à enterrer leur vie sociale, mais aussi à (télé)travailler pour faire vivre la Nation, discrètement mais efficacement car leur maladie peut tout à fait être invisible, sauf en cas d’infection, où là, la mort en prendra un petit quart d’entre eux. Beaucoup trop, non?

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