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Agnès Buzyn précise les modalités des futurs financements “au forfait” pour l’insuffisance rénale

L'Assemblée nationale a voté vendredi 26 octobre 2018 la réforme du financement de la prise en charge de l’insuffisance rénale et du diabète, avec l'instauration d'un mode de rémunération forfaitaire en remplacement de la tarification à l'activité (T2A).

Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé, a pris la parole dans l’hémicycle pour apporter quelques éclairages sur le dispositif.

« Nous savons qu’il peut y avoir des dérives de pratiques, certains établissements étant mieux financés que d'autres. On voit bien le problème, par exemple, (…) quand on favorise la dialyse plutôt que la greffe. L'idée du financement forfaitaire permet de gommer toutes ces aspérités et de s'acheminer vers de bonnes pratiques professionnelles. »

Le forfait pour l’insuffisance rénale chronique concernera dans un premier temps le stade de pré-suppléance, « c’est-à-dire les stades 4 et 5 de l'insuffisance rénale, juste avant la dialyse, qui nécessitent un accompagnement et une préparation du patient à la dialyse. Son financement sera assuré par une baisse des tarifs de dialyse ».

Le dispositif sera élargi à partir de l’an prochain aux soins en ville et à d’autres pathologies, sur la base des travaux de la mission Aubert sur la réforme de la T2A.

La mesure a été largement plébiscitée dans l'hémicycle à droite comme à gauche. Le texte, inscrit dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécu, doit être adopté définitivement d'ici fin décembre.

Renaloo milite de longue date pour une telle réforme des financements de l’insuffisance rénale et se réjouit de sa mise en oeuvre, même si nous restons vigilent sur son contenu et sur son indispensable élargissement à la dialyse et à la greffe.

 

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