A l’occasion de la Journée Mondiale du Rein 2023, Renaloo lance un projet ambitieux et fédérateur : Cap sur la santé rénale !
✅ Cette 18ème Journée Mondiale du Rein est marquée par un contexte particulier : l’arrivée de nouvelles classes thérapeutiques susceptibles de représenter un progrès majeur pour ralentir l’évolution des maladies rénales chroniques. L’association Renaloo, qui se mobilise au quotidien afin de faire entendre la voix des malades du rein, entend faire de cette nouvelle donne une véritable chance pour les patients, et présente un projet ambitieux et fédérateur qui sera décliné tout au long de l’année 2023 et au-delà.
✅ Un contexte préoccupant… mais aussi de nouveaux espoirs
- D’ici 2040, les maladies rénales chroniques seront la cinquième cause de décès au plan mondial.
- Elles se développent généralement lentement, sans symptômes initiaux, mais peuvent évoluer jusqu’à la perte totale de la fonction rénale et nécessiter le recours à la greffe ou à la dialyse.
✅ Depuis plusieurs années, la prise en charge des maladies rénales chroniques se dégrade en France :
- +36% : c’est l’accroissement du nombre de patients en insuffisance rénale chronique terminale depuis 2012. 100.000 patients environ sont aujourd’hui concernés par la dialyse (56%) ou la greffe rénale (44%). Cette prise en charge est très inégalitaire sur le territoire. Son coût global s’élève à 4,2 Mds d’euros par an, dont plus de 80% consacrés à la dialyse(1).
- Plus de 18.000 patients sont en attente de greffe rénale, en progression de 5% sur un an. Seulement 3.376 greffes de rein ont été réalisées en 2022.
- Les mises sous dialyse sont faites en urgence pour près de 30% des patients(2)
- De nombreux patients subissent des prises en charge dégradées en dialyse(3).
✅ De nouvelles classes thérapeutiques pourraient représenter un progrès majeur, le premier depuis au moins deux décennies :
Ces traitements, dont certains sont déjà accessibles en droit commun, peuvent jouer un rôle majeur pour ralentir l’évolution des maladies rénales. Certains peuvent être prescrits à un stade très précoce, à des personnes qui aujourd’hui ne sont pas prises en charge dans un cadre médicalisé, ce qui soulève plusieurs défis, en particulier celui de l’organisation du dépistage organisé des maladies rénales. D’autres permettent de lutter contre des facteurs de risque majeurs d’aggravation des maladies rénales, comme le diabète ou l’obésité.
✅ « Ralentir l’évolution de la maladie rénale : un tournant historique, et une opportunité d’améliorer la prise en charge des patients ». Renaloo souhaite proposer dès le printemps 2023 un horizon positif et clair sur ce sujet en initiant une démarche ambitieuse, aux côtés de tous les acteurs concernés.
Dans un esprit collectif, ce projet vise à réunir professionnels de santé, associations de patients, experts et institutions autour d’un travail de production de connaissances, de plaidoyer et de réflexion dans les territoires sur l’avenir de la santé rénale.
✅ Un tour de France de la santé rénale
Pour développer ce projet, le collectif porté par Renaloo ambitionne de se mobiliser dès l’automne au sein des territoires afin de diffuser les recommandations, renforcer l’information des professionnels de terrain et des patients et réfléchir aux meilleures organisations à mettre en place au niveau local et répondant à une série d’objectifs concrets :
- L’engagement des patients, quel que soit le stade de leur maladie rénale, au plan individuel et collectif, s’appuyant notamment sur leur accès à l’information.
- Le dépistage ciblé et le ralentissement de la progression des maladies rénales chroniques, en s’appuyant notamment sur les nouveaux traitements.
- La réduction du nombre de patients arrivant au stade de suppléance et l’amélioration de l’accès à la greffe, dans le contexte de déploiement du 4e plan greffe.
- L’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients dialysés et greffés, contribuant notamment à l’amélioration de leur qualité de vie.
✅ L’atteinte de ces différents objectifs repose évidemment sur la sensibilisation du public et le renforcement de l’intérêt des autorités de santé, qui sont au cœur de ce projet.
(2) Rapports REIN
