La situation à l’étranger
Le don d’organes entre vivants est très diversement développé selon les pays, entre les pays d’Europe du Nord et les Etats-Unis où le pourcentage de greffe entre vivants évolue entre 30 et 40 % et les pays du Sud comme l’Espagne ou l’Italie où elle se situe vers 5 %.
La restriction du don d’organes au cercle familial n'existe pas dans les pays scandinaves et anglo-saxons, qui donnent la possibilité de faire un don à toute personne ayant "des relations affectives étroites" avec le receveur.
La Norvège a quant à elle une politique très incitative de "recrutement des donneurs vivants", les équipes médicales se chargeant d'informer les proches de leurs patients de cette possibilité qui est toujours privilégiée.
La pratique des "dons croisés" s’est développée aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Italie, en Corée ou encore au Japon. En Italie, un registre national des dons croisés a été mis en place.
La France a été, avec le Portugal, un des derniers pays d'Europe à les proscrire. A l'heure où nous écrivons ces lignes, malgré leur autorisation par la loi de bioéthique de 2011, ils ne sont toujours pas pratiqués.