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Pénurie et qualité des greffons


Limiter les dégâts

Si le recours à ces greffons est bien entendu non seulement licite, mais aussi indispensable, compte tenu de la situation de pénurie que nous connaissons, il est néanmoins nécessaire de tout mettre en oeuvre pour limiter les “facteurs de risque” qui pourraient venir encore diminuer leur qualité.

Par exemple, le temps d’ischémie froide (durée qui s’écoule entre le prélèvement et la greffe) a un impact direct : plus il s’allonge, plus les chances de succès et la longévité de la greffe diminuent ! Il convient donc de le diminuer autant que possible… Mais la France n’est pas très bien placée dans ce domaine (la durée d’ischémie varie de 15 à plus de 25 heures selon les équipes de greffe, elle est de 21 heures en moyenne, et une étude récente a montré qu’elle était significativement plus élevée lorsque le rein est marginal !!!).

De même, on sait désormais que l’utilisation entre le prélèvement et la greffe de dispositifs spécifiques (machines à perfuser les greffons) permet non seulement d’évaluer précisément la qualité du rein (et de décider s’il est transplantable ou non), mais aussi d’augmenter sensiblement les chances de succès de la greffe à venir.

 

 

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