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Dons et greffes d’organes au Liban

Article de Lina Asfar, publié dans La Revue du Liban No 3649 – Reproduit avec l’aimable autorisation du journal.

Tout y est : la technique moderne, l’équipe médicale spécialisée, les centres hospitaliers qualifiés… Il reste une condition à assurer : l’organe destiné à la greffe.

En effet, sauver la vie de milliers de Libanais ou en améliorer la qualité, ne s’accomplirait pas sans le don d’organes.

Le manque de donneurs libanais favorise, actuellement, la prolifération d’un trafic illicite à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Seul remède à ce commerce honteux : le don cadavérique, synonyme de prélèvement d’organes après la mort. Or, ce prélèvement posthume s’effectue, uniquement, en cas de mort cérébrale dont le véritable concept demeure méconnu pour l’écrasante majorité des citoyens.

Qu’est-ce que la mort cérébrale ? Pour quelles raisons la famille du défunt hésite-t-elle à faire don de ses organes ? Comment s’effectuent les dons et greffes d’organes ? Que dit la loi libanaise ?

Notre enquête vise deux sortes de transplantation : rénale et hépatique. Nous découvrons, à travers elles, la réalité du problème dans toute son ampleur.

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