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Dons et greffes d’organes au Liban

Les lois du monde entier bannissent la vente et l’achat d’organes, notamment les résolutions WHA 40.13 et 42.5 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), (principes directeurs 5,6 et 7). Les religions considèrent le don d’organes comme un acte de charité altruiste effectué sans aucune contrepartie financière.

Toutefois, devant la pénurie de donneurs potentiels (vivants ou décédés), un commerce honteux et illicite s’est développé au Liban et dans certains autres pays (Irak, Inde…).
Au Liban, la loi prohibe un tel trafic mais, en pratique, les demandes et offres se multiplient dans les rubriques “petites annonces” des quotidiens.

L’Irak abrite, actuellement, le plus grand trafic d’organes. Les malades libanais s’y rendent dans l’espoir de se procurer un rein (dont le prix varie entre 300 et 400 dollars) et se le faire greffer. En l’absence de technicité et de médicaments appropriés, les résultats de ces transplantations se révèlent, en général, décevants. Selon les estimations des spécialistes, les infections post-opératoires, ainsi que les échecs sont fréquents.

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