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Sujet
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✅ Dans un avis daté du 28 mars, le Conseil d’Orientation de la stratégie vaccinale (COSV), présidé par le Pr Alain Fischer, propose de nouvelles recom
[Voir l’intégralité de l’article: Rappels, Evusheld : face à la protection insuffisante des immunodéprimés, le COSV publie de nouvelles recommandations]
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Réponses
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Bonjour Renaloo,
Qu’est ce que ça veut dire d’un point de vue pratique ?
Peut on demander à nos équipes de transplantation de nous prescrire de l’evusheld dés maintenant ?Cordialement?
Bonjour, vous pouvez en effet poser la question, en vous appuyant sur les recommandations. Comme d’habitude, il est probable qu’il faudra un peu de temps pour que les équipes en soient informées et les prennent en compte.
Bonjour renaloo,
J ai finalement attrape le covid il y a 2 semaines et lorsque j ai téléphoné à mon centre greffeur ( chu de tours) ils m ont conseillé de arrêter le celle-ci 7 jours + appeler le samu si problème de respiration+ + Doliprane si mal de tête.
Rien de m a été proposé en terme de traitement de type pavlovien ou evusheld, est ce normal ?Merci pour votre retour
Bonjour,
De mon côté même chose. J’ai fini par attraper le covid début juin et lorsque j’ai appelé mon centre de greffe (CHU Poitiers) ils m’ont dit que étant vaccinée (5 fois) avec quelques anticorps (dernière sérologie qui datait de déc 2021) si je n’avais pas de problème respiratoire on ne faisait rien de particulier, ni traitement ni visite médicale. L’infirmière que j’ai eu au téléphone m’a dit qu’elle passerait le message au néphrologue et qu’on me rappellerait si nécessaire. Bien sûr je n’ai jamais été rappelée.
J’imagine qu’ils se sont dit que je rappellerai si je me sentais vraiment mal….Bonjour,
J’ai demandé ce que je devais faire si j’attrapais la Covid à mon néphrologue, il m’a dit que cela ne servait à rien de le prévenir que le traitement qu’on doit nous injecter quand on a la Covid ne marche pas pour le nouveau variant, c’est pour cela que si vraiment on n’a des problèmes respiratoires il faut appeler le 15 en cas d’urgences. Sinon c’est Doliprane.C’est inexact.
Evusheld conserve une efficacité sur les nouveaux variants (BA5 en particulier).
Paxlovid est également efficace et peut être utilisé si pas d’insuffisance rénale sévère.
Notre synthèse avec toutes les recommandations officielles : https://renaloo.com/infographie-se-proteger-du-covid-pendant-lete-2022-quand-on-est-immunodeprime/Malheureusement certains néphrologues propagent des informations fausses sur le Covid19, au risque de mettre leurs patients en danger.
Ne pas hésiter à consulter ailleurs pour avoir la possibilité de recevoir une protection adaptée.
Ce n’est pas anodin, il n’y a jamais eu plus de décès du Covid chez les greffés rénaux que depuis début 2022.
Bonsoir,
je me posais la question de ce que je pouvais faire dans ma situation :
– mon père est déclaré positif au covid (je suis donc à ce titre cas contact)
– je suis greffé depuis plus de 20 ans
– j’ai fait ma quatrième dose de vaccin depuis 8 mois.
– j’ai une sérologie aux anticorps post-vaccinal supérieur à ce que peut évaluer le laboratoire.
A ce titre quand j’ai téléphoné à mon néphrologue, j’ai reçu pour consigne de faire une nouvelle sérologie, qui est toujours largement supérieure au seuil maximal du laboratoire. Mon néphrologue a donc estimé que c’était bon et qu’il n’y avait donc rien à faire en plus.
Y-a-t-il quelque chose d’autre que je puisse faire?
CordialementOui, les équipes consciencieuses proposent de l’Evusheld en post exposition (en compasionnel) pour les cas contacts.
Les labos sérieux proposent des tests quantitatifs sans seuil limite d’évaluation des anticorps : le seuil de protection contre la contamination pour BA.1 était a priori supérieur à 7000 BAU/ml, celui de BA.5 est probablement encore bien plus élevé. Changez de labo ?
En cas de refus pour le traitement post expo, vous pouvez aussi faire des tests réguliers pour recevoir un traitement curatif très précocement en cas de positivité.
Et si tout va bien et que vous ne développez pas le Covid, faites un rappel dès que possible (il doit être réalisé dès que la dernière dose remonte à plus de 3 mois, vous avez donc pas mal de retard).
Je vous remercie pour toutes ces réponses,
Je m’occupe de tout ça. Je rajoute alors une question : a-t-on une idée du délai d’incubation et d’apparition des symptômes? Est-il le même chez les immunodéprimés que pour une personne lambda?
Merci encorePour le délai entre contamination et symptômes, entre 3 et 5 jours pour Omicron… A priori pas de spécificité pour les immunodéprimés.
Les aggravations ont lieu en général autour de 7 à 8 jours plus tard (donc trop tard pour les traitements, qui doivent être pris au plus tard 5 jours suivant les symptômes et si possible plus tôt).
Bonsoir et merci à nouveau pour ces réponses.
J’en profite alors pour poser une nouvelle question qui m’est venue d’après vos réponses : A partir de quel nombre de jour sans symptômes ou sans test positif peut-on dire que je n’ai pas été contaminé ou que je ne “développe pas le virus”?
Je rajoute une dernière question un peu hors du propos direct mais en lien : au final outre la “liberté de prescrire” mentionnée par le professeur Delfraissy sur les difficultés d’accès aux traitements, comment se fait- il qu’il n’y ait pas eu une position donnée et arrêtée par la société de néphrologie sur la situation, les protocoles et traitements qui soit en plus réactualisée selon les variants et traitements?
Encore une fois merciPour votre première question, c’est une dizaine de jours.
Pour la seconde, il y a des recommandations officielles des autorités de santé pour la protection des immunodéprimés sévères (qui sont rappelées à la fin de cet article), les sociétés savantes considèrent donc probablement qu’il est inutile d’en produire d’autres, qui diraient la même chose.
Ceci dit, elles pourraient en effet a minima les diffuser… Ce que les associations de patients leur ont demandé fortement, en mai dernier, sans réponse à ce jour.Bonjour merci à nouveau pour votre réponse.
Je posais cette question sur la société de néphrologie parce que j’avais posais la question à mon néphrologue au début de l’été pour savoir s’il y avait un protocole établi, des choses cadrées face au covid et il m’avait répondu qu’il n’y avait pas de consensus. Or il me semble qu’il m’avait répondu ceci non pas en référence aux avis du Conseil scientifique ou du cosv ni même de la HAS mais par rapport aux néphrologues entre eux. Je l’ai compris comme le fait qu’il n’y avait pas de consensus chez les néphrologues sur la marche à suivre. Et je note d’après ce que dit “vanessa33” que son néphrologue ne semble même pas au courant pour le paxlovid (même si les néphrologues hésitent peut être parce que ça demande à modifier le traitement) et qu’il ne connaît visiblement que l’Evusheld. Je me dis que c’est peut être ce manque de consensus chez les néphrologues qui crée ces soucis et réponses différentes pour les patients selon où ils se trouvent. Voilà pourquoi je pensais à une société de néphrologie ou une institution propre aux néphrologues pour arrêter un positionnement clair qui pourrait être plus suivi par à peu près tous même s’il faut le réviser selon les avancées. Au moins, cela pourrait aider tout le monde tant les néphrologues que les patients.
Je m’excuse si ce commentaire est trop hors de propos mais je trouve dommage que des institutions comme les sociétés de néphrologies restent silencieuses alors que les patients insuffisants rénaux ou greffés en pâtissent.
Merci encore.Vous avez raison, on peut s’étonner du peu d’implication des sociétés savantes sur ce sujet, qui aurait sans doute pu aider à la meilleure application des recos (c’est d’ailleurs pourquoi nous les avons alertées par le courrier mentionné plus haut).
Cependant, les recos des autorités sanitaires (HAS / COSV / ANRS / ANSM…) sur le Covid pour les immunodéprimés reposent sur des argumentaires et des données scientifiques établies et incontestables. De plus, elles sont élaborées par des infectiologues, virologues, vaccinologues, immunologues, autant d’expertises spécifiques que n’ont pas les néphrologues.
Elles sont ensuite diffusées à tous les médecins par l’Etat, notamment sous la forme de “DGS urgents”, par mail. Ils sont aussi supposés en prendre connaissance et les appliquer, d’autant plus que cela concerne directement leurs patients et leurs pratiques.
Le non-respect de ces recommandations ne devrait pas relever d’un manque de “consensus” parmi les néphrologues, à quel titre auraient-ils des “avis” divergents sur des expertises qu’ils n’ont pas, et allant à l’encontre des preuves scientifiques démontrées ? Les recommandations nationales s’imposent simplement sur les croyances ou les impressions des uns et des autres.
Leur non respect relève d’un problème analogue à celui de l’hydroxycholoroquine, dont de multiples études ont montré l’inefficacité sur le Covid, dont la prescription comme traitement du Covid a été interdite, mais que de trop nombreux médecins continuent encore aujourd’hui à utiliser pour leurs patients… C’est d’ailleurs le sens de la réponse que nous a faite le président du Conseil consultatif national d’éthique sur ce sujet précis : https://renaloo.com/reponse-du-pr-delfraissy-president-du-ccne-sur-les-difficultes-dacces-aux-rappels-vaccinaux-et-aux-traitements-du-covid/
D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les chiffres récents des décès Covid des patients greffés pour constater les conséquences directes du non respect de ces recos et du non recours aux vaccins et au traitements pourtant disponibles : https://renaloo.com/cest-la-rentree-omicron-menace-toujours-les-immunodeprimes-protegez-vous/
C’est finalement à la 8eme vague que j’ai attrapé le Covid. Greffée depuis 17 ans, dès que j’ai testé positif un matin, j’ai eu mon centre de greffe (CHU de Nice) qui m’a prescrit du Paxlovid car mon dernier rappel (4ème dose) datait de 6 mois. Le lendemain matin ma pharmacie a reçu le Paxlovid. On m’a demandé d’arrêter mon prograf et prednisone pendant les 5 jours de traitement, et de reprendre progressivement.
Je n’ai eu de la fièvre qu’une soirée, puis plus rien, même pas de la toux, alors que mon mari a fait 48h de fièvre et une grosse semaine de toux. Ça a l’air d’avoir très bien fonctionné, mais c’est vrai que je l’ai pris aussi très tôt.
Merci Renaloo de vous être battu pour nous afin de nous donner accès à ces traitements. Merci merci.
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