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L’hémodialyse


Les différentes modalités d’hémodialyse

Deux modes de traitement sont disponibles :

L'hémodialyse "autonome", où le patient réalise lui-même les gestes nécessaires à son traitement.

  • L’hémodialyse à domicile

    Il est possible de réaliser soi même, chez soi, ses séances d’hémodialyse.
    La présence d’un proche est généralement nécessaire, pour apporter une aide en cas de problème durant la séance notamment.

    A domicile, les horaires, la fréquence et la durée du traitement peuvent être adaptées aux besoins de la personne ainsi qu’à son style de vie : trois fois quatre heures par semaine au minimum, trois nuits entières par semaine, ou encore deux heures chaque jour, six jours par semaine… Les modalités plus fréquentes ou plus longues correspondent à une qualité de dialyse supérieure et donnent de meilleurs résultats. 

  • L’autodialyse (ATD)

    L’autodialyse constitue, en théorie, une alternative à l’hémodialyse à domicile, pour les personnes qui ne souhaitent pas amener leur traitement à la maison ou qui n’ont pas la place pour installer chez elles une machine de dialyse et stocker les consommables.

    Il s’agit d’un lieu de dialyse de proximité, avec la présence d’une infirmière pour 6 à 8 patients, en fonction de leur degré d’autonomie.

    En pratique, les contraintes sont souvent plus importantes : pas de liberté des horaires, peu de souplesse quant à la durée et à la fréquence du traitement.

L'hémodialyse non autonome

Ces modalités de dialyse sont normalement destinées à des patients ayant des problèmes de santé importants et nécessitant une surveillance rapprochée, ou encore à ceux qui, pour différentes raisons, ne sont pas en mesure d’être autonomes.

  • L’hémodialyse en centre

dans cette modalité, ce sont les infirmières qui préparent la machine, branchent et débranchent le patient et assurent la surveillance de la séance. Un médecin est présent lors de chaque séance. Cette modalité est en principe réservée aux patients les plus fragiles, venant de débuter le traitement ou atteints de pathologies multiples s’ajoutant à leur insuffisance rénale ou encore d’un handicap sévère.

  • L’hémodialyse en unité de dialyse médicalisée (UDM)

    La différence avec la modalité précédente est que la présence du médecin n’est pas systématique à chaque séance. Elle est destinée à des malades non autonomes, mais ne nécessitant pas une surveillance médicale aussi "serrée".

 

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