L’avenir de la greffe d’organes
Cette page a été réalisée à partir des informations recueillies lors du forum “Organes Artificiels, greffes : l’Avenir” qui s’est déroulé le 28 septembre 2003 à la Cité des sciences et de l’industrie.Des compléments ont été ajoutés au fil du temps.
Aujourd’hui, en France, on estime à près de 30 000 le nombre de personnes qui vivent grâce à une greffe de rein.
Dans ce domaine, les traitements font l’objet de recherches intensives. Leurs objectifs : diminuer leur toxicité, augmenter leur efficacité, trouver des traitements contre le rejet chronique et à terme induire la tolérance de l’organe greffé par l’organisme du receveur…
Pourtant, et malgré des résultats très encourageants, de nombreux obstacles se dressent encore sur le chemin des médecins.
Face à ce constat, les voies alternatives à la transplantation sont étudiées. Les biotechnologies sont dans ce domaine plus que jamais d’actualité.
Les chercheurs tentent de diversifier les sources de prélèvement en examinant par exemple les possibilités d’utiliser des organes animaux : c’est la xénogreffe.
Outre les difficultés purement techniques, une question fondamentales se pose : Le futur xénogreffé, comme la collectivité, sont-ils prêts à accepter l’utilisation de l’animal en tant que pourvoyeur d’organes ?
L’organogénèse consisterait à créer en incubateur, à partir d’une cellule ayant conservé ses capacités de différenciation, un organe complet, parfaitement compatible avec son receveur.
Un formidable espoir pour tous les malades en attente d’une solution, mais un vaste débat en perspective : les techniques impliquées pourraient aller de la xénotransplantation à l’utilisation de cellules souches…