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Vivre avec la maladie…

On entend souvent dire que c'est dans les moments difficiles qu'on reconnaît ses vrais amis. C'est sans doute exact.

Je n'ai pas pu réellement le vérifier, car j'ai fait un tri spontané : avant le début de la dialyse, je n'avait parlé à personne de ma maladie.

Lorsque c'est arrivé, mon premier réflexe a été de continuer de la sorte. Je vivais la dialyse comme une déchéance, je n'avais pas envie de la partager.

Puis, peu à peu, j'ai commencé à mettre quelques uns de mes amis proches au courant. A chaque fois, c'était très difficile, j'avais beaucoup de mal à aborder ce sujet. Pour d'autres, j'ai préféré ne rien dire. Je ne saurais pas justifier ces choix, ils n'étaient pas consciemment raisonnés, je ne sais pas s'ils ont été les bons, mais je m'y suis tenue et c'est toujours le cas aujourd'hui…

Je n'ai pas eu pour le moment à les regretter, les personnes que j'ai informées de mon état se sont montrées dignes de la confiance que je leur accordais.

Ça ne m'a pas empêchée de continuer à voir les autres, comme avant, en dissimulant ma fistule, qui demeure l'unique signe extérieur visible de ce qui m'est arrivé.

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