Un peu d’histoire : la Greffe
Le premier défi : les sutures vasculaires
Une des difficultés qui subsistent concerne l’aptitude des chirurgiens à suturer de façon durable les vaisseaux sanguins des organes transplantés à ceux des receveurs.
Il faut attendre 1906 pour que Mathieu Jaloubay, un médecin lyonnais spécialisé en chirurgie vasculaire, mette au point une telle technique.
Il l’applique à la transplantation, en greffant un rein de porc puis un rein de chèvre au pli du coude de deux femmes atteintes d’insuffisance rénale. Dans les deux cas, les malades décèdent peu après.
Alexis Carrel Alexis Carrel, lui aussi originaire de Lyon, apprend la couture auprès d’une brodeuse avant d’appliquer sa technique nouvellement acquise à des recherches sur les anastomoses vasculaires qui lui vaudront le prix Nobel en 1912.
Il émigre à Chicago, où il met son savoir au service de transplantations réalisées sur des animaux.
Les difficultés d’ordre chirurgical sont à présent maîtrisées, mais les greffes demeurent la plupart du temps des échecs, les receveurs semblant ne pas tolérer des éléments provenant d’organismes étrangers.
Accueil › Forums › Un peu d’histoire : la Greffe
“Chaque progrès donne un nouvel espoir, suspendu à la solution d’une nouvelle difficulté. Le dossier n’est jamais clos.” Claude Lévi-Strauss 60ème ann
[Voir l’intégralité de l’article: Un peu d’histoire : la Greffe]