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Quelle prise en charge de la douleur, quel droit pour les patients de ne pas souffrir ?

 

 

Ce qu’il faut savoir

Il existe plusieurs types de douleur :

  • Les douleurs aiguës (post-chirurgicales, traumatiques, etc.) : leur cause doit être recherchée et elle doit être traitée.
  • Les douleurs provoquées par certains soins ou examens (pansements, pose de sondes, de perfusions, etc.) : ces douleurs peuvent donc être prévenues.
  • Les douleurs chroniques (migraine, lombalgie, etc.) : ce sont des douleurs persistances dont la cause est connue et qui représente une pathologie en soit. Il faut donc surtout traiter la douleur et tout ce qui la favorise.

Au sein des établissements de santé, des structures sont spécialisées dans la prise en charge de la douleur chronique. Ces structures ne peuvent être que de deux types avec chacune des missions bien définies par l’instruction DGOS/PF2/2011/188 du 19 mai 2011 : “consultations douleur” ou “centres douleur”.

Ces structures assurent l’évaluation et le suivi d’environ 200 000 patients par an, ce qui représente une infime partie du nombre de personnes potentiellement affectées par la douleur chaque année.

Il peut également exister au sein des établissements de santé des équipes mobiles de prise en charge de la douleur (parfois également en charge des soins palliatifs) ou des réseaux inter-hospitaliers Ces équipes se déplacent au sein d’un ou de plusieurs établissements et apportent leur collaboration aux différentes équipes soignantes à leur demande ou à celle des patients.

Enfin des « réseaux ville hôpital » spécialisés dans le domaine de la douleur apportent leur expertise aux professionnels libéraux.

La commission médicale d’établissement (CME) dans les établissements de santé publics ou la conférence médicale d’établissement (CME) dans les établissements de santé privés sont chargées de définir la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dont la prise en charge des trois types de douleur est l’une des composantes. La CME est libre de s’organiser comme elle le souhaite pour exercer sa mission en matière de qualité et de sécurité. Ainsi, dans certains établissements, cette organisation peut prendre la forme d’un Comité de lutte contre la douleur (CLUD), susceptible de compter des représentants des usagers.

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