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Greffe ABO incompatible, une nouvelle frontière est franchie

Comment voyez-vous le développement de ce type de greffes dans l’avenir ?

Ce sont des greffes plus coûteuses, en temps, en matériel, en médicaments, en moyen humains et en recours au laboratoire. Il faut donc un accord des partenaires de santé et des autorités de santé.

Il faut aussi que les patients intègrent le petit sur-risque d'événement sévère (rejet), même s'il devient faible et maîtrisable. Ce risque, même faible, est d'autant plus difficile à accepter que le cadre est celui du donneur vivant…

Enfin, pour toutes les équipes qui débutent dans cette pratique, il faut accepter de transgresser un interdit ancien, ce qui n'est pas toujours facile, en particulier au début de cette activité. Les succès sur les premiers cas contribuent à démystifier ce type de greffe.

Il important donc de ne pas cumuler les risques chez les patients, en cas d'expérience débutante. Il est certain que les équipes qui ont développé une expérience large sur la greffe des patients hyperimmunisés ou ayant des anticorps contre leur donneur adopteront plus aisément le principe de réaliser des greffes ABO incompatibles, car elles sont familiarisées avec les outils thérapeutiques.

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