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Le Japon : quand deux conceptions de la mort s’affrontent…

Une loi officialisant le concept de mort cérébrale et rendant possible les prélèvements a Finalement été adoptée en octobre 1997.

Elle stipule qu’une personne dont le cerveau a cessé de fonctionner est considérée comme morte, et ses organes peuvent être prélevés à condition qu’elle y ait consenti de son vivant. Au moins deux médecins non impliqués dans une quelconque activité de transplantation doivent constater l’état de mort cérébrale, et la famille du donneur peut à tout moment opposer son véto au prélèvement.

Cette loi, très restrictive dans ses termes, n’a été “mise à contribution” pour la première fois qu’un an et demi après son adoption.

Le 28 février 1999, des prélèvements ont pu être effectués sur une femme en état de mort cérébrale qui avait exprimé par écrit son consentement et dont la famille ne s’est pas opposée au processus. Le 1er mars, son cœur, ses poumons, ses reins et ses cornées ont été transplantés.

Cette première série de greffes d’organes provenant d’une personne en état de mort cérébrale réalisée dans l’Archipel a provoqué des remous extraordinaires dans la presse et dans la société en général. Différents problèmes ont été mis en évidence, relatifs notamment à la transparence quant à l’attribution des organes et à la préservation de l’anonymat des donneurs.

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