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Le Japon : quand deux conceptions de la mort s’affrontent…

Dans ce contexte difficile, les autorités japonaises ont jugé que toute opération de promotion du don d’organes devait être axée sur la compréhension et l’acceptation de la mort cérébrale et de la signification des transplantations.

Chaque année, depuis 1999, le mois d’octobre devient “le mois de promotion de la transplantation d’organes”.

Une carte de donneur, disponible en langues anglaise ou japonaise, a été créée et est distribuée dans les mairies, les gendarmeries, les préfectures, les bureaux de poste, etc.

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Afin que la volonté de chacun puisse être recueillie par différents biais, un autocollant de donneur d’organes a également été créé, il peut être collé sur un permis de conduire ou une carte d’assuré social.

Plusieurs mesures visant à améliorer les structure médicales relatives aux transplantations (ressources humaines et matérielles) ont été prises.

Un organisme officiel, le Japan Organ Transplant Network, a aussi été mis en place afin de contrôler tous les aspects du processus de transplantation, de garantir l’anonymat des donneurs et la transparence des règles de répartitions des organes. Une autre de ses vocation est la promotion des greffes et du don d’organes. Dans ce cadre, il édite quatre fois par an un magazine grand public sur le sujet, qui contient des informations sur les aspects médicaux, des témoignages de greffés, mais aussi des interviews d’acteurs et de chanteurs à succès, ou de personnalités diverses qui donnent leur opinion (positive en général) sur le don d’organes.

Toutes ses mesures contribuent à donner au grand public une meilleure image des greffes d’organes. L’opinion évolue lentement mais dans le bon sens… Ainsi, une étude effectuée en mai 2002 montrait que 7% de la population japonaise détenait une carte de donneur ! 23% des personnes interrogées lors d’un sondage réalisé à la même époque se déclaraient prêtes à en remplir une.

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